Matins de l'innovation ![]() Dématérialisation et numérisation : rôle et impact de la
valorisation de l’immatériel dans les services Jeudi 12 décembre 2013 - 9h30-12h00 * Les photos sont sur Facebook * Les vidéos sont sur Youtube Le capital immatériel de l'entreprise - Alan Fustec, Directeur scientifique, Observatoire de l'Immatériel Open innovation : nouveau modèle de valorisation de l'innovation - Gaëlle Le Vu, VP Business Products Innovation, Orange A culture of innovation and impact on branding Frederic Groussolles, Enterprise Sales, Head of Telecom/Media, Google Introduction et animation Professeur Anne Jeny-Cazavan, ESSEC Business School Contributions (entre autres) Alan Fustec, Directeur scientifique, Observatoire de l'Immatériel Gaëlle Le Vu, VP Business Products Innovation, Orange Frederic Groussolles, Enterprise Sales, Head of Telecom/Media, Google Approche La tertiarisation des activités, représentant souvent plus de 70% du PIB des pays développés, constitue aujourd’hui l’un des piliers de l’économie mondiale. Dopés par l’intensification de la concurrence dans le secteur technologique et par un processus accru d’externalisation, les services se multiplient. Ils donnent parfois naissance à de nouveaux modèles économiques articulés autour de la valorisation d’actifs immatériels (comme les marques, les productions numériques, les droits de diffusion…), actifs jusqu’alors encore souvent absents des bilans des entreprises car complexes à appréhender, à maîtriser, ou à mesurer. La question de l’évaluation des immatériels est au départ essentiellement comptable et financière, mais aujourd’hui elle se déplace également vers l’ensemble des projets et directions de l’innovation de grands groupes. Bien qu’en théorie difficilement quantifiables et souvent enclins à des ambiguïtés (peu de consensus au niveau des méthodes d’évaluation, difficultés de comparaison intra-sectorielles, paradoxes juridiques et financiers…), ces immatériels possèdent néanmoins une valeur économique qui contribue au succès de nombreuses entreprises. Certains secteurs ayant une forte propension à innover, tels que les médias et les entreprises de haute technologie dans le numérique, ont fait radicalement évoluer leur modèle économique : le produit vendu est en réalité un service innovant, adaptable au client et accessible en quasi-continuité. Sans substance physique mais pourtant bien réels, spécifiques mais également intersectoriels, des immatériels tels que la marque ou la production numérique reposent sur une innovation constante et essentielle du service pour la création de valeur. Comment des entreprises telles que Google ou Canal+, dont le modèle est fondé sur une économie de services numériques, assurent-elles la viabilité de leur innovation, afin de capitaliser sur leurs actifs immatériels et d’être comptablement valorisées sur la qualité de leurs services ? Jusqu’à quel point peut-on concilier les enjeux de l’innovation, de la valorisation des immatériels et des services ? |
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